lundi 26 octobre 2020
mercredi 7 février 2018
Hina Matsuri
Le Hina Matsuri est une fête japonaise
qui a lieu le 3 mars. Cette fête remonte à l'époque Heian (794-1185), au
cours de laquelle la noblesse offrait au couple impérial de
somptueuses poupées représentant la cour. Ces figurines avaient
pour fonction de protéger des mauvais esprits. On les faisait alors
dériver dans la mer à bord de barques pour qu'elles emportent les
mauvais esprit au loin.
Par la suite, le Hina Matsuri est
devenu une fête mettant à l'honneur les petites filles et les
femmes en général.
Pour cette occasion, on décore les
commerces et le foyer familial d'un autel, constitué d'une estrade à
étages sur laquelle on va disposer des poupées selon des codes
spécifiques. On dispose toujours le couple impérial sur la marche
la plus haute, tandis que sur les marches inférieures, on pourra
trouver différents personnages de la cour.
un exemple d'autel, avec le couple impérial
Ces poupées sont transmises de
génération en génération et constituent l'un des objets de
décoration les plus luxueux au Japon. Ainsi, pour des raisons de
moyens et d'espace, l'autel est souvent réduit au couple impérial.
C'est aussi l'occasion de réunir
famille et amis autour de mets spécialement conçus pour l'occasion,
tel que le chirashizushi, le temarizushi, le hishimochi, ou encore le
sakuramochi. On accompagne le tout d'amasaké, une boisson alcoolisée
épaisse et très sucrée.
des sakuramochi et une tasse d'amasaké
Envie d'en savoir plus ? Nous vous
invitons à faire l'expérience du Hina Matsuri lors de notre
événement spécial consacré en boutique, du 1er au 4 mars. Plus
d'informations ici.
Crédits photo (de haut en bas) : David Wiley, auteur anonyme, Janet Hudson et Emily Harbour.
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Trazita
dimanche 19 février 2017
Amazaké
L'amazake (甘酒), est une boisson peu alcoolisée à base de riz fermenté. C'est le saké traditionnel qu'on boit pendant la fête des poupées, Hina matsuri, le 3 mars au Japon.
Cette boisson date de la période Kofun (古墳時代250-600AC, Kofun jidai) et elle est mentionnée dans le Nihon Shoki (720).
C'est un type de bière appartenant à la famille d'aliments japonais réalisés avec du kôji de même que le miso, la sauce soja ou le saké (nihonshu).
L'ajout de kōji aux grains de riz entier fournit les enzymes responsable de la transformation de l'amidon du riz en sucre simple et au goût sucré. Ainsi, lors du procédé de fermentation l’amazake développe naturellement une saveur sucrée.
Il contient 22,7 % de sucre en poids. La proportion de sucre est moitié composée de sucres simples (glucose et maltose) et l'autre moitié de sucre complexe.
Composition et propriétés physiques (pour 100g)
カロリー calorie 286Kcal
炭水化物 Glucides 59.2g
脂質 lipide 1.7g
たんぱく質 protéine 5.8g
ビタミンE vitamine E 0.2mg
ビタミンB1 vitamine B1 0.11mg
ビタミンB2 vitamine B2 0.13mg
ビタミンB6 vitamine B6 0.11mg
ナイアシン niacine 1.5mg
葉酸 acide folique 71μg
パントテン酸 acide pantothénique 0.42mg
ナトリウム sodium 3mg
カリウム potassium 61mg
カルシウム calcium 5mg
マグネシウム magnésium 16mg
リン phosphore 83mg
鉄 fer 0.3mg
亜鉛 zinc 0.9mg
銅 cuivre 0.16mg
マンガン manganèse 0.74mg
セレン sélénium 2μg
モリブデン molybdène 32μg
食物繊維 fibres alimentaires 1.4g
Vous pouvez déguster Amazaké fait maison du 3 au 5 Mars 2017 chez Trazira au 23 rue des Blancs Manteaux 75004 Paris pendant la fête de Hinamatsuri.
https://www.facebook.com/events/372136113160436/
Remercient à Yoromiso !
http://www.yoromiso.fr/
vendredi 30 octobre 2015
De l'intérêt de marcher en Ikitabi
Les Ikitabi
puisent leur origine dans les jikitabi, ces chaussures traditionnelles
japonaises portées par les charpentiers, les agriculteurs, et les tireurs de
pousse-pousse. Tout comme les jikitabi, elles présentent donc la particularité
de maintenir le gros orteil séparé des autres orteils, et possèdent une semelle
en caoutchouc très fine, dotée de profondes rainures.
(source : regex.info)
"Mais pourquoi c’est fait comme
ça ?" me direz-vous. C'est que ces singularités, en plus d’en faire le charme
et l’originalité des Ikitabi, présentent une dimension ergonomique que les
ouvriers nippons affectionnent. En effet, la semelle fine et souple permet
d'épouser les mouvements de la voûte plantaire, et de retrouver les sensations
du sol, quasiment identiques à celles reçues lorsque l’on marche pieds nus (les
petites irrégularités désagréables du sol en moins !) Les rainures de la
semelle offrent, quant à elles, une très grande adhérence et stabilité ;
c’est l’idéal dans le métro ! Enfin, le fameux gros orteil isolé, qui
pourra paraître curieux auprès des plus sceptiques, fait office de tuteur, ce
qui prévient le développement d'hallux valgus (l'oignon du pied).
(source : ikian.fr)
(source : ikian.fr)
Pour toutes ces raisons, les Ikitabi
sont très proches du concept de chaussures minimalistes, ou gants de pieds,
développés par les fabricants de chaussures sportives pour donner la sensation
d’une seconde peau afin de satisfaire les amateurs du barefoot (nu pied).
La pratique de la marche barefoot
n’est pas récente, mais connaît un réel engouement depuis les années 2000,
séduisant de plus en plus par sa dimension spirituelle et naturelle. Les
bénéfices du nu pied sont multiples, puisque cela contribue à corriger spontanément
la posture et la démarche, à renforcer tous les muscles des pieds et des jambes,
à améliorer l'équilibre, l’agilité et le flux sanguin… tout ça, sans aucun
artifice !
À la manière des chaussures
minimalistes, les Ikitabi, par leur sensation de seconde peau, permettent donc de
jouir des vertus de la pratique du nu pied tout en évitant les dangers de la
jungle urbaine.
Bien que vérifiée de façon empirique
par de nombreux amateur du barefoot, la véracité des bienfaits de cette
pratique reste un sujet de débat au sein de la communauté scientifique. Il est
vrai que la structure des chaussures contemporaines a déshabitué la plupart des
gens à solliciter tous les muscles des pieds ou même à marcher à plat, le talon
étant toujours un peu surélevé. Pour certaines personnes, le port d’Ikitabi
pourra donc s’avérer remarquablement confortable, tout comme il pourra être
incommodant pour d’autres. Ce type de chaussure requiert souvent d’ailleurs un
temps d’adaptation de la part de ses utilisateurs avant qu’ils puissent
concrètement en ressentir les effets bénéfiques. Le mieux encore est d’enfiler
une paire d’Ikitabi, et de se faire sa propre opinion sur la question. Pour
cela, rendez-vous sur ikian.fr ou à la
boutique Trazita, 23 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris. Attention ! Une
fois que vous les aurez adoptées, vous ne pourrez plus vous en passer !
(source : ikian.fr)
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lundi 5 octobre 2015
Idée sortie : Vers l'autre rive
Cette semaine, on vous propose une nouvelle sortie
cinéma au chaud, avec le tout dernier film de Kiyoshi Kurosawa, Vers l'autre
rive.
(source : leblogtvnews.com)
(source : leblogtvnews.com)
Kiyoshi Kurosawa (à ne pas confondre avec son
homonyme, Akira Kurosawa, également cinéaste, et avec qui il n'a aucun lien de
parenté !) est un réalisateur japonais, qui nous a jusqu’à présent plutôt
habitués à son goût pour le thriller, le suspens et l'horreur avec des films
comme Sweet Home, Cure, Ko-rei ou encore Kairo.
Avec Vers l'autre rive, nous avons droit à un ton tout
autre. Certes, on retrouve le style très caractéristique de Kiyoshi Kurosawa,
avec les cuts désarçonnants, le rythme posé, le jeu d'acteur froid et absurde,
ainsi que les prises de vue anxiogènes en retrait des acteurs, et les jeux de
lumière surréalistes annonçant l'arrivée de phénomènes surnaturels. Mais ici,
le réalisateur semble prendre un malin plaisir à détourner les codes du suspens
qui caractérisent tant son esthétique pour jouer sur les attentes du
spectateur, en décalage avec les protagonistes qui, au contraire, gèrent ces
apparitions avec un calme déconcertant. Un calme tel qu'on en viendrait à
oublier que la moitié des protagonistes sont déjà morts...
Une situation pour le moins aberrante, que vient souligner par moments le cinéaste au travers de Mizuki, héroïne principale et bien vivante qui, derrière son flegme apparent, ne saisit pas très bien la nature de ces apparitions et plus particulièrement de son défunt mari retourné à ses côtés.
(source : la-croix.com)
Une situation pour le moins aberrante, que vient souligner par moments le cinéaste au travers de Mizuki, héroïne principale et bien vivante qui, derrière son flegme apparent, ne saisit pas très bien la nature de ces apparitions et plus particulièrement de son défunt mari retourné à ses côtés.
(source : la-croix.com)
Avec une grande douceur et poésie, Kiyoshi Kurosawa
parle du quotidien des vivants endeuillés, du poids de la mort, du pardon et du
lâcher-prise. Sa force est d'avoir su (ré)employer son style habituel, pourtant
si ancré dans l'horreur, pour délivrer un message apaisant plein d'espoir, loin
du tourment de Kairo. Un film idéal à quelques semaines de la plupart des fêtes
des défunts dans le monde.
(source : liberation.fr)
(source : liberation.fr)
Si malgré ça, les fantômes vous angoissent toujours (et
ça se comprend, ils ont toujours tendance à se placer derrière le dos des gens dans
les films), on vous propose des bracelets en perles d'onyx bénis
par des moines bouddhistes et purifiés dans l’eau de source sacrée de Kumano au
Japon, ici, sur ikian.fr ou à la boutique Trazita, 23 rue des Blancs Manteaux,
75004 Paris. Ils vous protègeront des esprits malins.
Bon cinéma !
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vendredi 18 septembre 2015
Idée sortie : Miss Hokusai
Bon, c'est vrai, il pleut, ça n'est pas l'idéal pour sortir, mais allez, une sortie cinéma, c'est sympathique, et puis c'est à l'abri des intempéries. On vous propose donc d'aller voir le dernier film d'animation de Keiichi Hara (le réalisateur d'Un été avec Coo et Colorful) : Miss Hokusai !
Katsushika Hokusai, surnommé "Le Vieux Fou de dessin", est un peintre et graveur japonais de l'époque Edo, dont l'oeuvre a énormément fasciné et influencé de nombreux artistes impressionnistes et Art nouveau à la fin du XIXe siècle. Et si ce nom ne vous dit rien, vous devez au moins connaître une de ses estampes les plus connues, La Grande Vague de Kanagawa.
(Katsushika Hokusai, La Grande Vague de Kanagawa (1831), source : wikipédia)
Comme l'indique le titre, Miss Hokusai ne parle pas tant du peintre renommé que de sa fille, Katsushika Oi, appelée "O-Ei" qui a hérité de son talent et de sa ténacité hors norme. Le film a le mérite de mettre en lumière une artiste aujourd'hui peu connue, occultée par la notoriété de son père, d'autant plus que les femmes artistes étaient rares à l'époque, et que le peu d’œuvres retrouvées d'O-Ei semblent difficiles à authentifier (à peine une dizaine à ce jour).
(Katsushika Oi, Scène de nuit dans Yoshiwara, date inconnue, source : blouinartinfo.com)
O-Ei aurait été l'assistante de Hokusai, qui lui aurait sous-traité de nombreuses commandes qu'il refusait d'exécuter lui-même. Le film parle des relations complexes avec son père, du marché de l'estampe et du rapport des artistes à leurs œuvres, à la commande et à la concurrence. Le tout avec de nombreux clins d’œil visuels aux estampes les plus connues du tandem Katsushika : la fameuse Vague, bien sûr, mais aussi le pont de Ryôgoku, le quartier des plaisirs de Yoshiwara, ou encore les paysages hivernaux immaculés... Le film, volontairement contemplatif, laisse tout le temps d'admirer cette richesse de références et nous transporte de scènes en scènes, défilant telles des séries d'estampes... d'une pure beauté.
(Katsushika Hokusai, Feux d'artifice dans la fraîcheur du soir au pont de Ryôgoku à Edo (1830), source : unpointculture.com)
(Katsushika Hokusai, Paysage d'hiver (1835), source : metmuseum.org)
Courrez-y, il vous reste encore quelques jours pour aller le voir au cinéma !
Et pour rester dans le thème de l'estampe, on vous propose nos foulards en soie, imprimée de pivoines ou bien de vagues déchaînées, ici, sur ikian.fr ainsi que notre top en soie, toujours sur ikian.fr ou à la boutique Trazita, 23 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris.
Bon cinéma !
Katsushika Hokusai, surnommé "Le Vieux Fou de dessin", est un peintre et graveur japonais de l'époque Edo, dont l'oeuvre a énormément fasciné et influencé de nombreux artistes impressionnistes et Art nouveau à la fin du XIXe siècle. Et si ce nom ne vous dit rien, vous devez au moins connaître une de ses estampes les plus connues, La Grande Vague de Kanagawa.
(Katsushika Hokusai, La Grande Vague de Kanagawa (1831), source : wikipédia)
Comme l'indique le titre, Miss Hokusai ne parle pas tant du peintre renommé que de sa fille, Katsushika Oi, appelée "O-Ei" qui a hérité de son talent et de sa ténacité hors norme. Le film a le mérite de mettre en lumière une artiste aujourd'hui peu connue, occultée par la notoriété de son père, d'autant plus que les femmes artistes étaient rares à l'époque, et que le peu d’œuvres retrouvées d'O-Ei semblent difficiles à authentifier (à peine une dizaine à ce jour).
(Katsushika Oi, Scène de nuit dans Yoshiwara, date inconnue, source : blouinartinfo.com)
O-Ei aurait été l'assistante de Hokusai, qui lui aurait sous-traité de nombreuses commandes qu'il refusait d'exécuter lui-même. Le film parle des relations complexes avec son père, du marché de l'estampe et du rapport des artistes à leurs œuvres, à la commande et à la concurrence. Le tout avec de nombreux clins d’œil visuels aux estampes les plus connues du tandem Katsushika : la fameuse Vague, bien sûr, mais aussi le pont de Ryôgoku, le quartier des plaisirs de Yoshiwara, ou encore les paysages hivernaux immaculés... Le film, volontairement contemplatif, laisse tout le temps d'admirer cette richesse de références et nous transporte de scènes en scènes, défilant telles des séries d'estampes... d'une pure beauté.
(Katsushika Hokusai, Feux d'artifice dans la fraîcheur du soir au pont de Ryôgoku à Edo (1830), source : unpointculture.com)
(Katsushika Hokusai, Paysage d'hiver (1835), source : metmuseum.org)
Courrez-y, il vous reste encore quelques jours pour aller le voir au cinéma !
Et pour rester dans le thème de l'estampe, on vous propose nos foulards en soie, imprimée de pivoines ou bien de vagues déchaînées, ici, sur ikian.fr ainsi que notre top en soie, toujours sur ikian.fr ou à la boutique Trazita, 23 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris.
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jeudi 17 septembre 2015
Connaissez-vous ? Le Randoseru
Ça y est, c'est le mois de septembre, et pour beaucoup d'entre vous, c'est synonyme de rentrée ! L'occasion, donc, de vous présenter le randoseru, l'indispensable compagnon des enfants japonais.
Le randoseru (ランドセル) est un sac à dos en cuir rigide, typiquement nippon, dont l'origine serait néanmoins hollandaise (le mot vient du hollandais ransel, qui signifie sac à dos). Importé durant l'époque Edo, il sert depuis le milieu du XIXe siècle de cartable d'écolier et est encore utilisé comme tel de nos jours, incarnant les valeurs de l'éducation nipponne : unité, discipline, travail et concentration.
(source : jpn-style.net)
Traditionnellement offert aux enfants à l'âge de six ans, la solidité du randoseru est conçue pour les accompagner tout au long de leur cycle élémentaire (d'une durée de six ans). Une fois le cycle élémentaire achevé, le randoseru devient alors le reliquat de l'enfance achevée, et a, de fait, une forte valeur sentimentale auprès des Japonais.
Longtemps codifiée, la couleur des randoseru se limitait uniquement au rouge, pour les filles, et au noir, pour les garçons. Aujourd'hui, de nombreuses variantes chromatiques se sont développées et on trouve à présent des randoseru roses, marron, bleus, verts, ou encore bichromes.
Toujours dans une volonté de briser les codes établis, le randoseru s'exporte à présent en occident, et est détourné de sa fonction scolaire : apprécié des adultes pour sa solidité et son élégance, mais aussi pour son confort (il est étudié pour le bon maintien du dos chez les jeunes enfants), il est devenu une alternative à la classique serviette en cuir de la working girl en quête d'originalité.
La preuve en image, avec l'actrice américaine Zooey Deschanel, qui a testé et approuvé pour vous le randoseru !
(source : rocketnews24.com)
Alors, que vous ayez repris l'école ou le travail, il est toujours temps d'aborder votre rentrée en beauté et de vous procurer votre propre randoseru ici, sur ikian.fr ou à la boutique Trazita, 23, rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris.
Sa ligne sobre se mariera parfaitement avec des vêtements occidentaux modernes, tout en apportant une petite touche japonisante et juvénile. Par ailleurs, il s'avèrera être un outil de rangement indispensable, grâce à ses compartiments, ses poches, et son mousqueton sur le côté. L'idéal pour les professionnels chargés !
Les Japonais ont encore un peu de temps devant eux : leur rentrée ne débute qu'en avril ! Les chanceux... :)
Le randoseru (ランドセル) est un sac à dos en cuir rigide, typiquement nippon, dont l'origine serait néanmoins hollandaise (le mot vient du hollandais ransel, qui signifie sac à dos). Importé durant l'époque Edo, il sert depuis le milieu du XIXe siècle de cartable d'écolier et est encore utilisé comme tel de nos jours, incarnant les valeurs de l'éducation nipponne : unité, discipline, travail et concentration.
(source : jpn-style.net)
Traditionnellement offert aux enfants à l'âge de six ans, la solidité du randoseru est conçue pour les accompagner tout au long de leur cycle élémentaire (d'une durée de six ans). Une fois le cycle élémentaire achevé, le randoseru devient alors le reliquat de l'enfance achevée, et a, de fait, une forte valeur sentimentale auprès des Japonais.
Longtemps codifiée, la couleur des randoseru se limitait uniquement au rouge, pour les filles, et au noir, pour les garçons. Aujourd'hui, de nombreuses variantes chromatiques se sont développées et on trouve à présent des randoseru roses, marron, bleus, verts, ou encore bichromes.
Toujours dans une volonté de briser les codes établis, le randoseru s'exporte à présent en occident, et est détourné de sa fonction scolaire : apprécié des adultes pour sa solidité et son élégance, mais aussi pour son confort (il est étudié pour le bon maintien du dos chez les jeunes enfants), il est devenu une alternative à la classique serviette en cuir de la working girl en quête d'originalité.
La preuve en image, avec l'actrice américaine Zooey Deschanel, qui a testé et approuvé pour vous le randoseru !
(source : rocketnews24.com)
Alors, que vous ayez repris l'école ou le travail, il est toujours temps d'aborder votre rentrée en beauté et de vous procurer votre propre randoseru ici, sur ikian.fr ou à la boutique Trazita, 23, rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris.
Sa ligne sobre se mariera parfaitement avec des vêtements occidentaux modernes, tout en apportant une petite touche japonisante et juvénile. Par ailleurs, il s'avèrera être un outil de rangement indispensable, grâce à ses compartiments, ses poches, et son mousqueton sur le côté. L'idéal pour les professionnels chargés !
Les Japonais ont encore un peu de temps devant eux : leur rentrée ne débute qu'en avril ! Les chanceux... :)
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