Cette semaine, on vous propose une nouvelle sortie
cinéma au chaud, avec le tout dernier film de Kiyoshi Kurosawa, Vers l'autre
rive.
(source : leblogtvnews.com)
(source : leblogtvnews.com)
Kiyoshi Kurosawa (à ne pas confondre avec son
homonyme, Akira Kurosawa, également cinéaste, et avec qui il n'a aucun lien de
parenté !) est un réalisateur japonais, qui nous a jusqu’à présent plutôt
habitués à son goût pour le thriller, le suspens et l'horreur avec des films
comme Sweet Home, Cure, Ko-rei ou encore Kairo.
Avec Vers l'autre rive, nous avons droit à un ton tout
autre. Certes, on retrouve le style très caractéristique de Kiyoshi Kurosawa,
avec les cuts désarçonnants, le rythme posé, le jeu d'acteur froid et absurde,
ainsi que les prises de vue anxiogènes en retrait des acteurs, et les jeux de
lumière surréalistes annonçant l'arrivée de phénomènes surnaturels. Mais ici,
le réalisateur semble prendre un malin plaisir à détourner les codes du suspens
qui caractérisent tant son esthétique pour jouer sur les attentes du
spectateur, en décalage avec les protagonistes qui, au contraire, gèrent ces
apparitions avec un calme déconcertant. Un calme tel qu'on en viendrait à
oublier que la moitié des protagonistes sont déjà morts...
Une situation pour le moins aberrante, que vient souligner par moments le cinéaste au travers de Mizuki, héroïne principale et bien vivante qui, derrière son flegme apparent, ne saisit pas très bien la nature de ces apparitions et plus particulièrement de son défunt mari retourné à ses côtés.
(source : la-croix.com)
Une situation pour le moins aberrante, que vient souligner par moments le cinéaste au travers de Mizuki, héroïne principale et bien vivante qui, derrière son flegme apparent, ne saisit pas très bien la nature de ces apparitions et plus particulièrement de son défunt mari retourné à ses côtés.
(source : la-croix.com)
Avec une grande douceur et poésie, Kiyoshi Kurosawa
parle du quotidien des vivants endeuillés, du poids de la mort, du pardon et du
lâcher-prise. Sa force est d'avoir su (ré)employer son style habituel, pourtant
si ancré dans l'horreur, pour délivrer un message apaisant plein d'espoir, loin
du tourment de Kairo. Un film idéal à quelques semaines de la plupart des fêtes
des défunts dans le monde.
(source : liberation.fr)
(source : liberation.fr)
Si malgré ça, les fantômes vous angoissent toujours (et
ça se comprend, ils ont toujours tendance à se placer derrière le dos des gens dans
les films), on vous propose des bracelets en perles d'onyx bénis
par des moines bouddhistes et purifiés dans l’eau de source sacrée de Kumano au
Japon, ici, sur ikian.fr ou à la boutique Trazita, 23 rue des Blancs Manteaux,
75004 Paris. Ils vous protègeront des esprits malins.
Bon cinéma !
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